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Forest Grass

sylva

La sylviculture douce et raisonnée

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Qui sommes-nous ?

Des forestiers passionnés !

« Avec François, nous avons créé SYLVA en 2007. Nous avions alors tous deux 30 ans d’expérience en sylviculture. En 2018, nous avons intégré les savoir-faire complémentaires de deux conseillers forestiers et d’une assistante administrative expérimentés. Nous restons volontairement une entreprise à taille humaine, car le cœur de nos préoccupations reste le bien-être de la forêt ! Aussi, chacun de nous suit régulièrement des formations pour faire évoluer ses savoirs et ses techniques aux enjeux d’une sylviculture douce et raisonnée. »


Laurent Bissonnier, Gérant

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Notre équipe

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Laurent Bissonnier

Gérant - Gestionnaire de domaines forestiers

Membre de l’Association Nationale des Techniciens Forestiers Indépendant (A.Na.Te.F), Laurent œuvre en forêt depuis l’âge de 15 ans. 
Passionné, autodidacte, il a pour priorité la préservation des sols et la gestion de la forêt en couvert continu.

Notre démarche

Une gestion proche de la nature

La pérennisation des domaines forestiers est notre priorité. Nous gérons les forêts pour qu’elles se renouvellent progressivement, sans nécessiter une exploitation intensive en coupe rase, en préservant les sols, en favorisant le reboisement naturel et en contribuant à la diversité des peuplements. 


C’est pourquoi notre sylviculture est douce et raisonnée, tant sur le plan écologique qu’économique. Nous intervenons avec des moyens techniques et humains adaptés à chaque intention de propriétaire, à chaque spécificité de domaine forestier. Notre recherche quotidienne de moyens innovants nous permet de prendre en compte les potentialités et les contraintes liées à chaque environnement.

Notre structure à taille humaine nous permet de prendre en charge l’ensemble des intentions d’un propriétaire, mais également d’avoir une disponibilité et une proximité tant avec les propriétaires qu’avec l’écosystème forestier. 

Observateurs attentifs des problématiques de tout un chacun, nous sommes reconnus pour notre intégrité et notre transparence sans faille auprès de nos clients (collectivités locales, particuliers, entreprises). 

Soucieux de l’Empreinte écologique que chacun d’entre-nous exerce sur la Nature, nous avons lié des partenariats solides avec les entrepreneurs forestiers locaux : pépinières, sylviculteurs, bûcherons, débardeurs, transporteurs.

Les arbres forestiers
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Nos services

La préservation du patrimoine forestier

Quiet Forest
Aerial Forest Shot
Banc sur les feuilles d'automne

Gestion forestière

  • Établissement de documents de gestion durable

  • Marquages d’arbres

  • Conseil et maîtrise d’œuvre pour la mise en place et le suivi du renouvellement durable de la forêt : exploitation, renouvellement, desserte forestière, pré-débardage à cheval

  • Aide à la commercialisation du bois

  • Cartographie des sols, des peuplements, des dessertes, des miradors (chasse)

  • Montage de dossiers de subventions : reboisement de peuplements pauvres, desserte

Estimation de la valeur vénale et successorale du patrimoine forestier

  • Détermination de la valeur d’un bien forestier

  • Réalisation d’analyses chiffrées

  • Vérification de la rentabilité des investissements réalisés

  • Orientations de gestion prises ou à venir

Diagnostics sanitaires

  • Diagnostic mécanique et physiologique

  • Évaluation du risque éventuel d’un arbre et des cibles potentielles : évaluation d’installations d’accrobranches, d’arbres dans les écoles, d’arbres dans les parcs, etc. 

Paroles de propriétaires

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« J’ai toujours aimé m’occuper de mes bois, j’y suis fidèle. C’est une gestion avec des dimensions multiples : affective, naturelle, esthétique, mais aussi économique. Des équilibres très intéressants à trouver, particulièrement au regard de l'urgence sociétale qui s'impose à nous pour gérer nos forêts de façon durable. On n'y travaille jamais pour soi. On profite du travail des générations précédentes, lorsqu’il a été bien fait, ce qui permet de réinvestir en entretien et en plantation pour nos enfants, voire nos petits-enfants. C’est un rapport au temps que j’affectionne, d’autant plus à notre époque tournée vers l’immédiateté.»

Henri de Navacelle, propriétaire forestier en Seine-Maritime

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Pré-débardage à cheval

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Closeup of freshly cut logs

Actualités

Présence de la cécidomyie des aiguilles du douglas en Seine -Maritime

3 octobre 2023

Détectée en Belgique en 2015/2016, une petite mouche, la "cécidomyie des aiguilles du douglas", originaire d’Amérique du Nord, a ensuite été signalée dans le Grand Est, en Bourgogne et dans les Hauts-de-France. Elle est découverte début 2023 en Normandie dans le secteur de Lyons-la-Forêt puis actuellement dans toute la moitié est de la Seine-Maritime et dans le Vexin.
Les adules pondent lors du débourrement des bourgeons et les larves pénètrent ensuite dans les aiguilles de l’année. Les symptômes sont la présence de galles souvent à la base des aiguilles occasionnant leur courbure ainsi qu’une coloration jaunâtre ou brun-violacé. La conséquence est une chute prématurée des aiguilles (jusqu’à 75 % de pertes d’aiguilles) avec une baisse de la croissance des plants.  A noter que la pousse d’aout n’est pas impactée.
Les premières observations en France montrent qu’aucune mortalité d’arbres adultes ou de jeunes plants n’a été attribuée jusqu’alors à la cécidomyie du douglas. Un suivi spécifique sur cette problématique est en cours dans l’Aisne dans le but d’évaluer l’impact de l’insecte sur la croissance et la vitalité des douglas. Aucune lutte n’est possible sur une population installée et la diversification des essences à l’échelle d’un massif forestier est la seule réponse de long terme.

Prémisses d’une adaptation biologique de la forêt aux sécheresses ?

21 avril 2023

En 2022, une sécheresse particulièrement longue, de mi-mai à fin août, a mis à mal les arbres dans la région de Neuchâtel en Suisse. Seuls 6 épisodes de faibles pluies ont humidifié le sol le temps de quelques heures. En septembre, ces arbres ont perdu leurs feuilles roussies du mois d’août, alors que des pluies plus régulières arrosaient abondamment les sols. Lors de l’automne qui a suivi, le Jardin Botanique de Neuchâtel a alors observé une deuxième feuillaison chez différentes espèces d’arbres, dont notamment le tilleul à petites feuilles. Comment appréhender cette réaction, réflexe de la dernière chance ou adaptation de la période de végétation pour le futur ?


Plusieurs essences ont profité de ce climat pluvieux pour effectuer une seconde feuillaison pouvant atteindre 75 % du volume de feuillage printanier. Celle-ci s’est étendue de fin septembre à mi-décembre, pour se terminer le lendemain d’une nuit de gel à -6 °C qui a précipité en un jour la chute de toutes les feuilles de ces individus. Peut-on envisager un nouveau modèle phénologique pour le futur ?


Parmi les adaptations des plantes à la sécheresse estivale, celle de l’arbousier (Arbutus unedo) qui fleurit en automne ainsi que la double feuillaison de la sauge de Jérusalem (Phlomis fruticosa) sont bien connues. Un scénario selon lequel la période de végétation se diviserait en deux parties (printemps et automne), avec une période de repos estival afin que la plante limite son stress hydrique, serait alors possible.


Quoi qu’il en soit, cette observation nécessitera un suivi sur plusieurs années afin de comprendre s’il s’agit d’une ultime tentative de survie qui aura affaibli les arbres ou d’une adaptation vers une meilleure résistance des arbres aux sécheresses futures.

Mulhauser B. (2023). Double feuillaison : instinct de survie ou nouvelle adaptation ? La Forêt 3/23 : 22-24.

La gestion de crises en forêt

13 avril 2023

FX Saintonge Expert avec le Département de la santé des forêts -Ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté Alimentaire- a présenté un état des lieux (macro) de la santé des forêts françaises, avec un petit encart très intéressant pour le pays de Bray.

Si vous souhaitez commander les deux ouvrages situés en fin de présentation du Powerpoint, ils se trouvent sur le catalogue IDF avec bien d’autres ouvrages passionnant sur la forêt : https://www.foretpriveefrancaise.com/n/le-catalogue-de-l-idf/n:544

Propriétaires forestiers :
Pourquoi se lancer dans la sylviculture mélangée à couvert continu ?

3 avril 2023

ASKAFOR* vient de publier un document très intéressant pour comprendre l’impact de nos choix de gestion sur la limitation des risques sanitaires et éco- nomiques, sur la biodiversité, la préservation des sols, de l’eau et du carbone sont aujourd’hui mieux connus et doivent orienter les décisions des pro- priétaires et gestionnaires forestiers. Dans un domaine où l’échelle de temps dépasse le siècle, il est important de bien peser nos choix qui engagent les gé- nérations futures. Pour s’adapter aux changements climatiques et au contexte sociétal, la gestion forestière aujourd’hui doit se penser autrement.

* Le projet Askafor est un projet de coopération transfrontalière, porté par Forêt.Nature. Il est cofinancé par l’Union européenne, via le FEDER (Fonds européen de développement régional), dans le cadre du programme Interreg Grande Région.

Régénération naturelle du chêne : on a toujours besoin d’un plus petit que soi !

30 mars 2023

Entre le chêne et l’humain, c’est une longue histoire. Depuis l’Antiquité, les chênes – sessiles et pédonculés – ont été favorisés par l’humain. Une bonne compréhension de l’écologie des chênes permet de mieux en guider la gestion.

Quatre thématiques sont abordées dans l’article.

1. Certains petits rongeurs contribuent au succès d’une régénération naturelle. Par exemple, les mulots sylvestre et à collier enfouissent des glands dans le sol, ce qui les protègent de la dessiccation, du gel intense et des autres consommateurs tels que le sanglier ou les cervidés. Le fait de laisser des houppiers cassés et les rémanents de coupe au sol offre une protection aux mulots et également au semis (effet « cage »).

2. Certains oïdiums auraient un effet sur la compétitivité des jeunes chênes.

3. Les chênes gérés selon une sylviculture d‘arbre-objectif, avec un houppier très développé et récoltés lorsqu’ils ont une grosse dimension, offrent des conditions propices à une régénération naturelle.

4. Le chêne présente un autre atout intéressant : il a la capacité de réorganiser son houppier en cas de mise en lumière importante (tempête, exploitation des hêtres voisins, etc.). On parle de descente de cime. C’est un atout écologique important, surtout dans le contexte actuel où les arbres doivent faire face aux changements climatiques. Et la descente de cime n’affecte pas la qualité de la bille de pied.

Pour en savoir plus https://revueforestierefrancaise.agroparistech.fr/article/view/5564 

Des articles publiés par  FORÊT.MAIL, la revue de presse mensuelle et gratuite sur la forêt et la nature, et par la Revue forestière française.

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Bilan 2022 de la santé des forêts de Normandie

2 mars 2023

Le bilan 2022 de la santé des forêts de Normandie est le fruit des observations des correspondants-observateurs régionaux. Appartenant à divers organismes forestiers privés et publics, ils mettent à disposition une partie de leur temps de travail pour surveiller les écosystèmes forestiers, diagnostiquer les problèmes sanitaires rencontrés afin de conseiller au mieux les gestionnaires forestiers dans leurs prises de décisions.

Une autre sylviculture est possible !

26 janvier 2023

Nous vous recommandons le très beau film documentaire intitulé "Morvan, pour quelques douglas de plus", réalisé par Franck Cuveillier en 2020 et diffusé sur France Télévisions (53 minutes). 

Résumé du film : La forêt française vit une phase d'industrialisation sans précédent. Au coeur du Morvan, des professionnels du bois s'érigent contre cet appauvrissement de la diversité de leur territoire et contre une extension des domaines industriels vécue comme une colonisation. Leur stratégie : acquérir le plus de parcelles possibles pour freiner l'expansion adverse, et montrer qu'une autre sylviculture est possible.


De la vigne à la bouteille, en passant par le bois

13 janvier 2023

Les amateurs de vin savent qu’on peut régulièrement lire sur l’étiquette des bouteilles la mention « vieilli en fût de chêne ». En réalité, cette inscription est relativement vague au vu des nombreux facteurs intervenant dans la fabrication et le vieillissement du fameux breuvage. 


L’arôme du vin est notamment influencé par le type de raisin, les levures utilisées, les conditions de vinification et les composés chimiques naturels du bois utilisé pour le tonneau. Ainsi, les tanins sont présents non seulement dans le bois de la barrique, mais également sur la vigne et dans la peau du raisin lui-même. À partir d’un même cépage, c’est tout l’art du vigneron que de jouer sur les tanins du vin et du bois pour créer des boissons aux goûts très variés. L’essence, la qualité du bois et l’usure des fûts influencent à leur tour l’intensité de ces tanins. La chauffe du bois pendant la fabrication des barriques entre également en jeu : plus elle est forte, plus le caractère boisé du vin sera marqué. Enfin, pendant le long vieillissement en fût, des échanges ont lieu entre le vin et l’air extérieur à travers le bois, ajoutant encore certaines saveurs subtiles au breuvage. 


Fongang-Fotsing N. (2022). Quand le bois influence le vin. Forêts de France 659 : 38-39.

L’importance des racines profondes

20 décembre 2022

Les couches superposées d’un sol sont appelées « horizons ». Les horizons dits profonds remplissent des fonctions essentielles, en particulier pour le développement de la végétation :


1. Ancrage mécanique des arbres.

2. Aération suffisante pour permettre une activité biologique et le développement racinaire.

3. Stockage et circulation de l’eau. Une très faible quantité de racines fines présentes en profondeur peut assurer une prospection des réserves en eau primordiale en période de sécheresse. 

4. Remontées du calcium et autres minéraux via les racines.

5. Filtrage et épuration des eaux.

6. Traficabilité. Si un sol est gorgé d’eau, il offre peu de résistance au passage des machines. Il perd de sa portance, des tassements profonds et des ornières apparaissent. La perte de porosité des horizons profonds est souvent irréversible. Elle n’est pas toujours spectaculaire et peut s’installer insidieusement.

7. Habitat des lombrics. Les lombrics jouent un rôle majeur, en rejetant à la surface du sol des matériaux organominéraux provenant des horizons inférieurs et en facilitant la circulation verticale de l’air et de l’eau.

8. Stockage de carbone. Les matières organiques racinaires représentent environ la moitié du stock de carbone en milieu forestier.

Baize D. (2022). L'importance des horizons profonds des sols. Planet-vie.ens.fr., publié le 02.09.22.

Le bois feuillus en forte demande peine à trouver de l’offre

15 novembre 2022

Dans le canton de Saint-Gall, en Suisse, 48 % des arbres sont des feuillus. Mais les scieries suisses sont surtout spécialisées dans le résineux, délaissant pendant longtemps le feuillus qui était essentiellement voué à finir en bois énergie ou de chauffage. En effet, 86 % du bois feuillus est utilisé ainsi, souvent car les propriétaires privés, morcelés dans de petites surfaces, ne connaissent pas la valeur de leur bois. 


Cependant, la demande en bois feuillus dit « précieux » est bien présente, souvent dans une essence particulière ou d’une qualité précise. Chaque année une vente de bois de haute qualité est organisée, et plusieurs centaines de propriétaires apportent leurs grumes dans les différents sites de vente, mais l’offre n’est pas assez élevée pour répondre aux besoins des acheteurs. Hors, c’est par ce canal que le propriétaire peut toucher le prix le plus élevé possible. 


Un projet de la société anonyme suisse Holzmarkt Ostchweiz (HMO) souhaite optimiser et augmenter le volume de bois vendus par ce biais, avec l’objectif de voir les grumes affectées à une utilisation dégageant un maximum de valeur ajoutée, et non pas uniquement en bois énergie. Par la sensibilisation, le conseil et l’accompagnement des propriétaires et forestiers, la HMO guide le tri optimal, en temps opportun, des bois feuillus. Bien des clients achèteraient davantage de bois suisse s’ils trouvaient les qualités qu’ils souhaitent.


Engler H. Les propriétaires méjugent souvent la valeur de leur bois de feuillus. La forêt 10-22, p. 28-29 

Sols à nappe temporaire : défis, fonctionnement et fragilités

15 novembre 2022

ans un dossier spécial, les Rendez-Vous Techniques de l’ONF font le point sur les sols à nappe temporaire. Ces sols représentent une part très importante des terrains boisés. Les forestiers appréhendent bien souvent les défis qu’ils représentent tout au long de la vie des peuplements, depuis leur renouvellement jusqu’à leur exploitation. Les changements climatiques ajoutent à ces sols des contraintes supplémentaires qui exacerbent les difficultés déjà observées.


Le dossier dresse l’état des connaissances actuelles et permet de bien comprendre les mécanismes et processus de fonctionnement en cours. Des recherches récentes y sont détaillées comme le comportement des chênes sur ces sols, l’entretien des cloisonnements sylvicoles ou encore la dynamique de la nappe temporaire.


ONF (2022). Dossiers thématiques : Sols forestiers à engorgement temporaire. Rendez-vous techniques de l’ONF n° 73. 

Quels effets à long terme de la sécheresse sur le hêtre ?

15 novembre 2022

Suite à la sécheresse estivale de 2018, une étude suisse a pu évaluer l’impact de celle-ci sur les arbres et leur santé sur le long terme. L’année de la sécheresse, un changement de couleur prématuré des feuilles peut s’observer sur plusieurs essences telles que le hêtre, le bouleau, le chêne et l’érable. Il est intéressant de savoir si les arbres se protègent d’une transpiration excessive ou si la perte de leur feuilles est réellement une faiblesse suite à l’interruption de l’apport en eau. 


Grâce à un suivi pluriannuel d’environ mille hêtres, considérés jusqu’alors comme assez résistants au déficit hydrique, les différents impacts de la sécheresse ont été relevés. Des hêtres témoins ont également été sélectionnés, plus au sud, là où les précipitations ont été plus importantes. 


Il en résulte que la sécheresse a constitué un événement exceptionnel pour les arbres : 10 % de ceux affectés par la perte de feuillage sont tout simplement morts dans les 4 ans, contre 2 % pour le groupe témoin. De plus, 21 % des hêtres ont dû être abattus pour des raisons de sécurité. Ce sont les grands arbres qui ont été davantage endommagés. Des dommages secondaires comme des lésions de l’écorce ou des trous de scolytes ont été relevés sur environ 20 % des arbres, mais l’étude ne permet pas de déterminer une corrélation primaire entre ces dommages et la sécheresse. 


La perte du feuillage est donc un signe d’affaiblissement pour une majorité des hêtres étudiés. Il reste à déterminer si les prochaines sécheresses aggraveront leur état ou si l’acclimatation au fil du temps se fera pour les arbres touchés. De quoi nous éclairer sur les possibles retombées de la sécheresse de cet été. 


Frei E. (2022). La chute prématurée du feuillage présage un futur dépérissement. La Forêt 9-22 : 8-10

Impact du climat sur la survie des arbres

15 septembre 2022

ne étude allemande a analysé un échantillon de presque 500.000 arbres sur le long terme (1920-2014) pour déterminer l'influence du climat sur la survie de cinq essences. Le taux de mortalité varie considérablement entre les espèces.


À l'âge de 100 ans, la probabilité de survie du douglas est la plus faible. Viennent ensuite l’épicéa commun et le sapin pectiné. Le hêtre et les chênes sessile et pédonculé montrent des probabilités de survie supérieures.

Des températures estivales plus élevées raccourcissent le temps de survie du hêtre, du sapin pectiné et du chêne. L’épicéa commun souffre davantage des hivers plus chauds et plus humides. Cet effet est aggravé en cas d’éclaircie trop importante dans les peuplements plus âgés qui risque de les déstabiliser.

Maringer J. et al. (2021). Ninety-five years of observed disturbance-based tree mortality modeled with climate-sensitive accelerated failure time models. European Journal of Forest Research (140): 255–272.

Du chêne, encore du chêne, nos peuplements n’en tireront que du bien !

15 septembre 2022

Nos chênes européens, sessile et pédonculé, sont réputés thermophiles, résistants à la sécheresse et aux vents et dès lors considérés comme des espèces à privilégier pour résister aux changements climatiques. Leur compétitivité est cependant faible dans les peuplements mélangés, en particulier avec le hêtre, ce qui réduit leurs chances de survie. Une étude menée en Bavière a examiné la croissance en hauteur des chênes en fonction des conditions environnementales, de la structure du peuplement  et de la concurrence interspécifique. Elle a montré notamment que la densité du peuplement et la présence d’un sous-étage avaient un effet positif sur la croissance en hauteur des chênes. Dans la plupart des mélanges, les chênes sont moins sensibles au climat que dans les monocultures. Le mélange avec le chêne augmente également la productivité du peuplement. Dans les conditions climatiques actuelles, la dynamique de croissance du chêne reste inférieure à celle du hêtre, même dans les zones plus chaudes et plus sèches. Le hêtre semble y bénéficier du mélange avec le chêne probablement pour des raisons de complémentarité et de facilitation. Les choses pourraient cependant changer avec les conditions climatiques futures.

Une gestion forestière adaptative s’appuie sur le mélange de plusieurs espèces et une structure hétérogène qui augmente la résistance, la résilience et la vitesse de restauration du peuplement après une perturbation. 


Les résultats de l’étude encouragent à augmenter la proportion de chênes dans les peuplements mais la gestion sylvicole reste cruciale pour maintenir une proportion suffisante de chênes et favoriser des chênes vitaux, vigoureux et sains dans les peuplements mélangés. Dès le début de la fermeture du couvert, il est important de promouvoir les arbres d'avenir par des détourages, qui aident à développer des couronnes vigoureuses.


Stimm K. et al. (2021). Height growth-related competitiveness of oak (Quercus petraea (Matt.) Liebl. and Quercus robur L.) under climate change in Central Europe. Is silvicultural assistance still required in mixed-species stands? Forest Ecology and Management, 481, 13p.

« Respecter les sols demande de la rigueur dans la gestion des chantiers »

18 janvier 2021

Dans « Enjeux et bonnes pratiques : focus sur la préservation des sols » édité par l’ADEME en décembre 2020, Laurent Bissonnier, gérant de Sylva, témoigne de sa pratique pour éviter le tassement des sols. 


« Dans le cadre de mes chantiers à vocation bois d’œuvre, je pratique la gestion en couvert continu sur les forêts du nord-ouest de la France. Mon objectif est de préserver au maximum la vie des sols, de favoriser les échanges gazeux et le développement des mycorhizes. Tassés, les sols ne seront plus fertiles, la forêt ne pourra pas s’épanouir. Il faut donc minimiser les passages et respecter quelques règles lors des chantiers. La première solution est d’optimiser le maillage des cloisonnements en fonction des types d’essences. Le découpage se décide avec les propriétaires. Les engins ne circulent que sur les bandes et ne travaillent pas en dehors. Pour les feuillus, les débusqueurs restent sur le cloisonnement et les bûcherons abattent les arbres au cœur de la zone boisée. Pour les résineux, les bras des machines de bûcheronnage couvrent toute la zone entre deux cloisonnements. Nous pratiquons aussi le pré-débardage à cheval pour sortir les grumes de la bande boisée afin de rester sur les cloisonnements. Et, là où circulent les machines, la portance des sols est améliorée en plaçant des branchages. Enfin, si les sols sont trempés en raison des hivers ou printemps pluvieux, le chantier est reporté. »


LAURENT BISSONNIER

Entreprise Sylva, membre de l’Anatef

Le cèdre en France face au changement climatique : bilan et recommandations

Août 2020

Document réalisé dans le cadre du projet « Installation et conduite des peuplements de cèdre face au changement climatique » soutenu par le Réseau Mixte Technologique « Adaptation des forêts au changement climatique » (RMT AFORCE) - Décembre 2012

Non, les mousses et les lichens "n'asphyxient pas" les arbres !

Juin 2020

Les mousses et les lichens peuvent recouvrir une grande partie du tronc et des branches des arbres. Mais sont-ils dangereux pour ces derniers ? Quels rôles ont-ils en forêt ?
Article de Franck Masse, Technicien forestier CRPF, paru dans "Notre Forêt" n°91 de juin 2020.

Favoriser les insectes pollinisateurs dans ma forêt : pourquoi et comment faire ?

Mai 2020

La forêt est indispensable aux insectes pollinisateurs et inversement !
Article de Léa Boubet, Ingénieure CRPF, paru dans "Notre Forêt" n°90 de mars 2020, d'après la brochure CNPF "Insectes pollinisateurs et forêt, une histoire d'amour" de Pauline Marty.

Scolytes, l’année de tous les dangers

Avril 2020

Depuis l’automne 2018, les dommages occasionnés par le scolyte typographe sont à l’origine d’une véritable épidémie dans plusieurs régions de France. 

Actualité sylvosanitaire n°90 - DRAAF AUVERGNE – RHONE - ALPES Avril 2020
Service Régional de l’Alimentation Pôle Santé des forêts

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